"éléments rassemblés et annotés" par Jean-Louis Herrmann
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François Cachoud
Né en 1866, rue Basse du Château, il fut l’élève de Gustave Moreau.
A partir de 1905, il prend l’habitude de peindre des paysages de nuit. Il sera alors nommé le «Corot de la nuit». Ses tableaux sont réalisés grâce à un processus bien défini : petits croquis rapides pris de nuit avec indications des volumes et des couleurs. Le lendemain, un pastel sur papier Canson développe le motif. Retour sur les lieux le soir pour vérifier les essais, puis étude peinte souvent sur des couvercles de boites de cigares. Enfin, la toile définitive est exécutée en atelier.
Paysage avec rivière
Au bord du lac
Joseph Communal
Nè dans les Bauges où son père était cantonnier. Autodidacte. Il s’inscrit en 1902 à l’Union artistique de Savoie. Peintre au couteau. Le grand critique parisien Robert de la Cizeranne le souligne dès sa première grande exposition à la galerie Georges Petit à Paris en 1912 :
« M. Communal nous apporte une vraie découverte dans le monde de la nature et un métier franchement nouveau (...) C'est un joaillier qui travaille comme un maçon. Il brise et pulvérise ses pierres précieuses, en fait un mortier prestigieux et avec cela, il construit ses montagnes. Aussi bien ne se sert-il pas de pinceaux, mais uniquement de truelle, de cette truelle des peintres qu'on appelle « le couteau à palette ». .. Approchez-vous......un mortier omnicolore, un écrasement de pierres précieuses. Eloignez-vous donc un peu : un spectacle magnifique apparaît ordonné, logique, complet. Un premier plan sobre et juste se déploie, un second plus solide se construit, des horizons se découvrent profonds, limpides, illimités...»
Au lac d’Aiguebelette 1926
La Grande Casse
Catherine Chiron
Henry Mürger
Écrivain, fils d'un concierge-tailleur et d'une ouvrière, passe sa jeunesse parmi les « Buveurs d'Eau » (car n'ayant pas assez d'argent pour s'offrir une autre boisson au comptoir), un groupe d'artistes-bohémiens du Quartier que fréquentera notamment le photographe Nadar.
Benoît Molin
Le Baiser Rendu Judas et Satan (présenté au Salon de Paris en 1880)
Paul Cabaud
Claude-Sébastien Hugard de la Tour
Peintre et aquarelliste français en1816 à Cluses (Haute-Savoie).
Il étudie avec Alexandre Calame à Genève, puis avec François Diday (cf. ci-dessous). Il a trouvé son inspiration dans les vastes paysages des Alpes françaises, mais il a également peint en Normandie, en Brie et dans les Pyrénées, et plus tard dans la région parisienne.
Mer de Glace
Trou dans la forêt
Alexandre Calame
Peintre genevois, d’origine modeste, né en 1810.
Son inspiration première a été la nature. Il est le maître du paysage alpin suisse.
Lac de Brienz
Torrent de montagne
François Diday
Egalement grand peintre paysagiste alpestre genevois né en 1802. Son oeuvre est marquée par l’étude de la lumière.
Cascade de Pissevache
Jacques Morion
Né en 1863. Fils de meunier travaillant sur le cours de l’Hyères. Il se forme à l’école de dessin et de peinture de Chambéry puis à l’UAS. Mort à 41 ans.
Ernest Filliard
Né le 15 décembre 1868 à Chambéry, Ernest Filliard se forme auprès de Benoît Molin. Ai de François Cachoud. Il fut un aquarelliste se plaisantà peindre des paysages de Savoie mais surtout des natures mortes, des compositions florales qui feront sa notoriété.
«Il n’est pas permis à tout le monde d’aller à Corinthe» (Horace).
Corinthe était une ville chère dans l'Antiquité, et il fallait beaucoup d'argent pour y vivre et donc il n'était pas permis à tous d'y aller séjourner. Cela rappelle toutes les choses auxquelles il faut renoncer faute d'argent, de moyens.
Louis Bérard
J-B Grosso Portrait de louis Bérard 1908
On peut lire dans La Savoie littéraire et scientifique de 1908 :
« On admire depuis quelques jours dans la vitrine de M. Janin le protrait de l’éminent et vénéré président de l’Union Artistique de Savoir par J. Baptiste Grosso. Cette œuvre est digne du modèle du paeintre […]. L’artiste qu’est lui-même Louis Bérard est vivant dans son portrait : jusqu’à ce geste familier que le peintre a saisi en le plaçant dans le cadre de sa vie artistique quotidienne. On retrouvera bien là tout entier le penseur, l’homme d’action, le camarade d’atelier... »
Si vous vous intéressez à l’histoire des écoles de dessin et de peinture à Chambéry je vous conseille de lire le mémoire (198 pages) de Master de Janie ROCHET : «L’École de dessin de Chambéry :
de sa création à l’émergence de l’École de peinture (1777–1833)» sur le site https://dumas.ccsd.cnrs.fr
Sur le prix Guy : https://www.academiesavoie.org